Actualités
29/08/2018
MyRent | SPF Finances
MyRent | SPF Finances
Envoyer un contrat de bail et un état des lieux par voie électronique
MyRent est une application en ligne vous permettant d’envoyer à l’enregistrement un contrat de bail et/ou un état des lieux. Le contrat de bail ne doit pas être exclusivement réservé à l’habitation. Vous pouvez également utiliser MyRent pour un contrat de bail commercial ou pour un bail de location d’un garage.
Saviez-vous que vous pouvez même enregistrer un contrat de bail pour un membre de la famille ou pour un ami ? Vous ne devez pas être une partie prenante au contrat de bail pour le faire enregistrer !
27/07/2018
🤫 Le droit belge intègre la protection des « secrets des affaires ».
Le Projet de loi relatif à la protection des secrets d’affaires qui vient d’être voté transpose en droit belge la Directive (UE) 2016/943 du Parlement européen et du Conseil du 8 juin 2016 sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicite.
Mise à jour 14/08/2018 :
Ce projet est devenu la Loi du 30 juillet 2018 relative à la protection des secrets d’affaires qui est entrée en vigueur le 24/08/2018.
QUEL EST L’OBJET DE CETTE DIRECTIVE ?
- Elle fixe les règles de l’Union européenne (UE) pour harmoniser les législations nationales relatives à la protection contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites des secrets d’affaires.
- Ces règles ont pour objectif de dissuader l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites des secrets d’affaires, sans porter atteinte aux libertés et droits fondamentaux.
POINTS CLÉS
Obtention licite
L’obtention d’un secret d’affaires est considérée comme licite lorsqu’il est obtenu par l’un des moyens suivants :
- une découverte ou une création indépendante ;
- l’observation, l’étude, le démontage ou le test d’un produit ou d’un objet qui a été mis à la disposition du public ou qui est de façon licite en possession de la personne qui obtient l’information et qui n’est pas légalement tenue de limiter l’obtention du secret d’affaires ;
- l’exercice du droit des travailleurs ou des représentants des travailleurs à l’information et à la consultation, conformément au droit de l’UE et aux droits nationaux et pratiques nationales ;
- toute autre pratique qui, eu égard aux circonstances, est conforme aux usages honnêtes en matière commerciale.
L’obtention, l’utilisation et la divulgation d’un secret d’affaires est également licite lorsqu’elle est requise ou autorisée par le droit européen ou national.
Obtention, utilisation et divulgation illicites
L’obtention d’un secret d’affaires sans le consentement du détenteur du secret d’affaires est considérée comme illicite lorsqu’elle est réalisée par le biais :
- d’un accès non autorisé à tout document, objet, matériau, substance ou fichier électronique ou d’une appropriation ou copie non autorisée de ces éléments, que le détenteur du secret d’affaires contrôle de façon licite ;
- de tout autre comportement qui, eu égard aux circonstances, est considéré comme contraire aux usages honnêtes en matière commerciale.
L’utilisation ou la divulgation d’un secret d’affaires est considérée comme illicite lorsqu’elle est réalisée sans le consentement du détenteur par une personne qui :
- l’a obtenu de façon illicite ;
- agit en violation d’un accord de confidentialité ou de toute autre obligation de ne pas divulguer le secret d’affaires ;
- agit en violation d’une obligation contractuelle ou de toute autre obligation de limiter l’utilisation du secret d’affaires.
L’obtention, l’utilisation et la divulgation d’un secret d’affaires sont également considérées comme illicites si la personne concernée savait ou aurait dû savoird’une autre personne que ledit secret d’affaires avait été obtenu directement ou indirectementd’une autre personne qui l’utilisait ou le divulguait de façon illicite.
Dérogations
La directive stipule que lorsqu’une personne est présumée avoir obtenu, utilisé ou divulgué un secret d’affaires pour l’une des raisons suivantes, l’application des mesures, procédures et réparations doit être rejetée :
- pour exercer le droit à la liberté d’expression et d’information établi dans la charte des droits fondamentaux, y compris le respect de la liberté et du pluralisme des médias ;
- pour révéler une faute, un acte répréhensible ou une activité illégale , à condition que le défendeur ait agi dans le but de protéger l’intérêt public général ;
- la divulgation par des travailleurs à leurs représentants, pour autant que cette divulgation ait été nécessaire à l’exercice par ces représentants de leur fonction ;
- aux fins de la protection d’un intérêt légitime reconnu par le droit de l’UE ou le droit national.
Mesures, procédures et réparations
Les pays de l’UE sont tenus de prévoir les mesures, procédures et réparations nécessaires pour qu’une réparation au civil* soit possible en cas d’obtention, d’utilisation et de divulgation illicites de secrets d’affaires.
En vertu de la présente directive, les mesures, procédures et réparations :
- doivent être justes, équitables et dissuasives ;
- ne doivent pas être inutilement complexes ou coûteuses et ne doivent pas comporter de délais déraisonnables ni entraîner des retards injustifiés.
La durée du délai de prescription ne doit pas excéder six ans.
Les détenteurs de secrets d’affaires doivent pouvoir obtenir des réparations* au civil en cas d’obtention, d’utilisation et de divulgation illicites dudit secret d’affaires, notamment :
- l’allocation de dommages et intérêts ;
- l’adoption d’injonctions interdisant au contrevenant d’utiliser ou de divulguer le secret d’affaires ;
- le rappel des biens en infraction se trouvant sur le marché.
DEPUIS QUAND CETTE DIRECTIVE S’APPLIQUE-T-ELLE ?
Elle s’applique depuis le 5 juillet 2016. Les pays de l’UE doivent la transposer dans leur droit national au plus tard le 9 juin 2018.
CONTEXTE
Pour plus d’informations, veuillez consulter :
- la page consacrée aux secrets d’affaires sur le site internet de la Commission européenne ;
- le communiqué de presse sur le site internet de la Commission européenne.
Protection des hôteliers contre certaines clauses abusives des plateformes de réservation
Le Projet de loi relatif à la liberté tarifaire des exploitants d’hébergements touristiques dans les contrats conclus avec les opérateurs de plateformes de réservation en ligne qui vient d’être voté interdit la pratique des « clauses de parité » concernant les hébergements :
(i) la clause de parité “étendue” d’un opérateur de plateforme qui interdit à un exploitant d’octroyer un prix, des disponibilités et des conditions d’offre plus avantageux pour une location à d’autres opérateurs de plateformes ou sur des autres canaux de distribution en ligne (site internet) et hors ligne (téléphone, mail, etc.), dont ceux de l’exploitant même ;(ii) la clause de parité “restreinte” d’un opérateur de plateforme qui interdit uniquement à l’exploitant de publier un prix inférieur sur son propre site internet par rapport au site internet de la plateforme de réservation en ligne.
Réforme du Code des sociétés : le projet en discussion à la Chambre
Le PROJET DE LOI introduisant le Code des sociétés et des associations et portant des dispositions diverses (794 p.) est en discussion à la Chambre des représentants.
En résumé :
Ce projet vise à moderniser le droit des personnes morales.Les grandes lignes directrices du projet sont :1) Procéder à une simplification de grande envergure, notamment :1.1) Suppression de la distinction entre sociétés civiles et les sociétés commerciales.1.2) Nouvelle dichotomie entre le droit des sociétés et le droit des associations qui sont intégrés dans un seul code.1.3) Suppression des sociétés publiques et limitation des règles réservées aux sociétés cotées.1.4) Limitation des formes de société.1.5) L imitation du nombre de dispositions pénales.2) Opter pour plus de droit supplétif et de flexibilité.2.1) Dans la SA :• la règle impérative de la révocabilité ad nutum de l’administrateur devient une disposition de droit supplétif.• les modalités d’administration sont complétées par la possibilité de nommer un administrateur unique, qui peut éventuellement bénéficier d’une protection contre la révocation. Les SA peuvent également choisir entre le système d’administration moniste actuel et un système d’administration dual à part entière et mieux développé.• enfin, quelques autres modifications sont introduites qui répondent aux souhaits des praticiens.Ainsi, devient-il possible de prévoir dans les statuts de la SA cotée un droit de vote double pour les actionnaires fidèles, tandis que dans la SA non cotée et dans la SRL le droit de vote multiple est autorisé.2.2) Pour la SRL :• l’exigence en matière de capital est supprimée.• sur le plan interne, les droits des actionnaires ne sont plus définis par la fraction du capital qu’ils représentent, mais de manière conventionnelle ou statutaire.• de nombreuses règles applicables aujourd’hui deviennent supplétives, par exemple, la cessibilité des actions peut être réglée tout à fait librement.2.3) La SC :• recouvre sa particularité initiale, à savoir mener une entreprise sur la base d’un modèle coopératif.• peut se faire agréer, comme aujourd’hui.3) Adaptation aux évolutions européennes, comme réglementer le déplacement transfrontalier du siège statutaire des sociétés.
Cette réforme va donc toucher toutes les sociétés et les associations. La mise en vigueur aux personnes morales qui existent au moment de la publication de la future loi devrait offrir une fenêtre de 10 ans pour réaliser toutes les transformations qui s’imposent, soit a priori jusqu’en 2029.
Consulter :
Document parlementaire 54K3119 : Projet de loi introduisant le Code des sociétés et des associations et portant des dispositions diverses.
Projet de loi
Voir aussi :
Assurer sa responsabilité décennale devient une obligation – Le Soir
Les règles vont changer à partir du 1er juillet […]
L’administrateur d’une page Facebook doit être considéré comme responsable conjointement avec Facebook du traitement des données personnelles des visiteurs
La Cour de justice de l’Union européenne a jugé […]
Les nouvelles contributions demandées aux justiciables dans le cadre de l’aide juridique gratuite sont annulées.
La Cour constitutionnelle vient d’annuler les contributions forfaitaires de désignations […]
Le droit collaboratif entre dans le Code judiciaire.
Outre une numérisation de l’état civil (entre autres), la […]
Zone à basses émissions en France – CEC Belgique
L’éco-vignette est obligatoire pour circuler dans les zones de basses […]