Actualités
13/12/2017
Réforme du Code civil
Le Code civil existe depuis 1804 et constitue le fondement de notre ordre social. Il régit la vie du citoyen du berceau à la tombe.
Le concept de Code civil est au 21e siècle encore loin d’être dépassé. Les objectifs fixés à l’époque par le législateur sont toujours pertinents. Un droit privé logique, raisonnable et facilement compréhensible est également important pour la société d’aujourd’hui.
Malgré certaines adaptations, après 200 ans, le Code civil n’est bien entendu plus adapté aux besoins de la société moderne. De grandes parties du Code ne correspondent plus au droit tel qu’il est appliqué dans la pratique. Notre vision du monde actuelle ainsi que les évolutions technologiques justifient également une réforme en profondeur du Code.
27/11/2017
Introduire et cadrer le droit collaboratif dans le Code judiciaire : un projet de réforme du ministre
Le projet de loi précité prêtera également attention à des solutions alternatives. Ainsi, il est inséré dans le Code judiciaire une nouvelle partie qui vise à encadrer et à stimuler les “négociations collaboratives”.Pratiqué depuis de nombreuses années aux États-Unis et depuis une dizaine d’années en Belgique, ce processus a été créé par des avocats et est mis en œuvre par des avocats formés spécifiquement à cette tâche. Les avocats tentent de mettre à jour les intérêts et les besoins des parties afin qu’elles puissent trouver des accords acceptables. L’avocat abandonne son rôle traditionnel (adversaire de l’autre partie) et essaie de trouver des solutions créatives en collaboration et en toute transparence avec l’avocat de l’autre partie.Ce processus semble recueillir l’assentiment de bon nombre de praticiens et présente un taux de réussite important. Ainsi le droit collaboratif, à côté de la médiation et d’autres modes de résolution amiable des litiges offrent aux citoyens des alternatives aux procédures judiciaires contentieuses. Il est donc souhaitable de promouvoir ce processus par une reconnaissance législative. Le citoyen disposera ainsi d’un autre moyen de résoudre ses conflits qui sera encadré et réglementé de façon similaire à ce qui existe aujourd’hui pour la médiation ou la conciliation.
Mais c’est déjà possible aujourd’hui !
Inscription obligatoire des syndics de copropriété à la Banque-Carrefour des Entreprises avant le 01/04/2018
L’Arrêté royal du 15 mars 2017 relatif aux modalités d’inscription du syndic à la Banque-Carrefour des Entreprises est entré en vigueur le 01/04/2017 et prévoit que les associations des copropriétaires qui sont inscrites dans la Banque-Carrefour des Entreprises le 01/04/2017 doivent se mettre en conformité avec les nouvelles obligations qu’il impose pour le 01/04/2018.
Principalement :
Art. 2. Les données concernant le mandat du syndic de l’association des copropriétaires sont inscrites dans la Banque-Carrefour des Entreprises. L’association des copropriétaires, ou son syndic, introduit à cette fin un dossier relatif à la demande d’inscription du syndic auprès d’un guichet d’entreprises de son choix.
Cette disposition s’applique sans préjudice des dispositions de l’article III. 16. et III. 49. du Code de droit économique.Art. 3. § 1er. La demande d’inscription est introduite auprès du guichet d’entreprises au plus tard le jour ouvrable qui précède le jour de la prise de cours de la mission du syndic, sauf si la décision a été prise moins de huit jours ouvrables avant le jour de la prise de cours de la mission du syndic. Dans ce dernier cas, la demande est introduite auprès du guichet d’entreprises dans un délai de huit jours ouvrables après la prise de la décision. Elle contient les données suivantes :
1° le numéro d’entreprise de l’association des copropriétaires ;
2° un extrait de l’acte de désignation ou de nomination. Cet extrait contient les données énumérées à l’article 577–8, § 2, alinéa 2, première phrase, du Code civil ;
3° le numéro de registre national ou le numéro d’identification à la Banque-Carrefour de la Sécurité Sociale du syndic s’il s’agit d’une personne physique ou s’il s’agit d’une société, le numéro d’entreprise et le cas échéant le numéro de registre national ou le numéro d’identification à la Banque-Carrefour de la Sécurité Sociale d’un représentant qui est habilité à exercer les activités de syndic dans le cadre de la société.
Si aucun numéro de registre national ou aucun numéro d’identification à la Banque-Carrefour de la Sécurité Sociale n’est disponible, le guichet d’entreprises peut demander toutes les données et tous les documents nécessaires à l’identification univoque de la personne physique concernée.
§ 2. Toute modification ou radiation qui a pour conséquence une adaptation des données visées aux § 1er, 2° et 3° est communiquée, sur base de pièces justificatives utiles, par l’association des copropriétaires ou son syndic au guichet d’entreprises de son choix en précisant la date à laquelle cette modification ou radiation prend effet.
La communication est réalisée au plus tard le jour ouvrable qui précède la prise d’effet de la modification ou radiation sauf si la modification ou radiation est survenue moins de huit jours ouvrables avant cette date. Dans ce dernier cas, la modification ou radiation est communiquée au guichet d’entreprises dans un délai de huit jours ouvrables.
Affaire pendante ? Sac à procès ?
Un sac à procès plus rarement appelé sac de procès, est un sac en toile de jute, de chanvre ou en cuir qui était utilisé sous l’Ancien Régime, lors des affaires judiciaires, et qui contenait tous les éléments du dossier à des fins d’archivage1.
Il contenait2 :
- dépositions et requêtes ;
- copies signées des procureurs des pièces ;
- pièces à conviction.
Une fois l’affaire terminée, ces différentes pièces étaient rassemblées et suspendues dans le sac fixé par un crochet à un mur ou une poutre (d’où l’expression « une affaire pendante ») pour que les parchemins ne soient pas détruits par les rongeurs3. Ces sacs étaient placés dans le cabinet de l’avocat ou les greffes de chaque juridiction.
L’expression « l’affaire est dans le sac » signifiait que le dossier judiciaire était prêt et que l’ensemble des pièces était archivé dans le sac scellé. Pour l’audience, le sac était descendu et le procureur (avocat) pouvait plaider devant la cour et « vider son sac » en sortant les pièces nécessaires à sa plaidoirie. L’avocat ou le procureur rusé qui savait bien exploiter toutes ces pièces est à l’origine de l’expression « avoir plus d’un tour dans son sac » 4.
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source :
Article Sac à procès
À quoi ça sert ? Quelles conséquences ? Tout savoir sur la réforme des cantons judiciaires – RTBF
La réforme des cantons judiciaires figurait à l’ordre du jour de la Commission Justice à la Chambre ce mardi 14 novembre. Objectif officiel de ce projet de loi déposé en octobre : « Réorganiser les cantons judiciaires afin de parvenir à une meilleure répartition géographique et de la charge de travail entre les justices de paix. »
Lors de phases précédentes de la réforme, les sièges au sein d’un canton déterminé ont été centralisés en plusieurs endroits. Ensuite, des greffes communs ont été mis en place dans un certain nombre de cantons urbains. Reste cette troisième et dernière étape : redessiner certaines frontières de cantons judiciaires, ce qui fera baisser le nombre de justices de paix à 162 contre 187 auparavant.
Mais qu’est-ce qu’un canton judiciaire ? Quelle importance ont-ils pour les citoyens ? Pourquoi le gouvernement fédéral veut-il en supprimer certains ? Et quels sont les cantons menacés ?
Lire la suite de l’article :
À quoi ça sert ? Quelles conséquences ? Tout savoir sur la réforme des cantons judiciaires – RTBF
Journée « Europe » pour les Bâtonniers d’AVOCATS.BE
La journée européenne pour les bâtonniers débute par un mot d’introduction de Jean-Pierre #Buyle pic.twitter.com/dR81k7iaS3
— AVOCATS.BE (@oBarreaux) November 9, 2017
- Présentation par Konstantinos TOMARAS (Chef d’unité adjoint – DG du marché intérieur, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des PME – Unité E5 – Qualifications professionnelles et compétences) – Objectif et justification de la politique actuelle de la Commission à l’égard des professions réglementées – Exigence de respect du principe de proportionnalité de la réglementation professionnelle
- Hugues BAYET (Groupe S&D, membre de la commission d’enquête parlementaire PANA1) : Présentation du projet de rapport d’enquête suite au scandale des « Panama papers » et projet de recommandations au Conseil et à la Commission2. Gérard DEPREZ (Groupe ALDE, membre de la commission LIBE3) Refonte du règlement établissant les critères et mécanismes de détermination de l’État membre responsable de l’examen d’une demande de protection internationale introduite dans l’un des États membres par un ressortissant de pays tiers ou un apatride (« Dublin »).
- Accueil par le secrétaire général du C.C.B.E., Philip Buisseret, et présentation du C.C.B.E. Présentation des bureaux de représentation des barreaux installés à Bruxelles Barreaux allemands (BRAK) Heike Lörcher The Law Society UK Eoin Lavelle Barreau tchèque Eva Indruchova Bar Council Evanna Fruithof Délégation des barreaux de France (DBF) Jean-Jacques Forrer Barreaux espagnols (CGAE) Julen Fernandez-Conte Deutscher Anwaltsverein (DAV) Eva Schriever
.@HuguesBayet présente le projet de rapport d’enquête suite au scandale des #PanamaPapers pic.twitter.com/vFfgs5Tipu
— AVOCATS.BE (@oBarreaux) November 9, 2017
.@gerardeprez présente la refonte du règlement Dublin III pic.twitter.com/OKszamOJ4J
— AVOCATS.BE (@oBarreaux) November 9, 2017
Manque de magistrats : « Pour le justiciable, c’est un gros problème » – RTBF
« Il manque environ 12% de magistrats dans les parquets du pays », a dénoncé Christian Henry, le procureur du roi de Mons, vendredi, lors d’une conférence de presse au parquet de Bruxelles. Au nom de tous les procureurs du roi, Christian Henry a lancé un cri d’alarme au prochain gouvernement fédéral. Il souhaite que des solutions soient rapidement apportées à cette pénurie qui a des conséquences néfastes sur la manière dont la Justice est rendue.
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