Le direc­teur de l’Institut médi­co-légal de l’ULg, le pro­fes­seur Phi­lippe Box­ho, a annon­cé la fer­me­ture du labo ADN d’ici la fin de l’année. En cause, la dimi­nu­tion de 50% des tarifs impo­sée par le gouvernement.

[…] Phi­lippe Box­ho pointe deux élé­ments. «  Pre­miè­re­ment, nous fai­sons tou­jours trois ten­ta­tives d’analyse de traces d’ADN, car on n’en obtient pas tou­jours à la pre­mière ten­ta­tive, mais bien à la troi­sième. Or, il faut savoir que lorsque l’on n’obtient pas de pro­fil géné­tique lors d’une ana­lyse, on n’est pas payé. Dès lors, les labos pri­vés qui seront char­gés de faire ça, désor­mais, se conten­te­ront d’un seul essai. Au risque de pas­ser à côté de cer­taines choses. Ensuite, il y a la perte de contact entre les magis­trats et leurs experts. Le rap­port de confiance n’existera plus et l’efficacité en pâti­ra.  »
Désor­mais, les ana­lyses ADN ne seront plus réa­li­sées en Wal­lo­nie, mais bien, pour la plu­part, dans des labo­ra­toires pri­vés, en Alle­magne. En 2013 déjà, le gou­ver­ne­ment avait déci­dé de confier l’analyse annuelle des échan­tillons ADN des per­sonnes condam­nées par la jus­tice belge à une socié­té allemande.

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