La veille de l’audience :

  • Pre­nez tou­jours la pré­cau­tion de pas­ser un coup de fil au cabi­net la veille de l’audience en cours d’après-midi afin d’éviter de vous dépla­cer inuti­le­ment (car il peut arri­ver que l’affaire ne soit pas plai­dée à la date prévue).
  • Si je connais l’heure de pas­sage (pour­vu qu’il y en ait une), je pour­rai aus­si vous la ren­sei­gner pour vous évi­ter d’attendre (par­fois lon­gue­ment) votre tour.
  • Il peut mal­heu­reu­se­ment arri­ver que l’affaire ne soit pas prise le jour pré­vu et que l’on ne l’apprenne qu’à l’audience. L’avocat n’en est pas responsable.

Le jour de l’audience :

  • Il est pré­fé­rable d’être vêtu sobrement.
  • Il ne faut pas arri­ver à la der­nière minute :

    • Les palais sont sou­vent situés en ville et il n’est pas facile de se garer à proximité.
    • Il y a fré­quem­ment des contrôles de sécu­ri­té à l’entrée des palais de jus­tice. Il fau­dra y faire la file, subir une fouille et pré­sen­ter votre docu­ment d’identité.
    • Il fau­dra aus­si que vous trou­viez la bonne salle, ce qui n’est pas tou­jours aisé.
  • Si vous n’êtes pas présent(e) à l’heure, il est rare que le juge attende. L’affaire sera alors prise en votre absence.
  • Vous pou­vez entrer direc­te­ment dans la salle. On ne vien­dra pas vous appe­ler si vous res­tez dehors.

Pendant l’audience :

  • Il faut res­pec­ter le silence. N’oubliez pas de cou­per votre GSM. Pas ques­tion de répondre à un appel dans la salle d’audience non plus.
  • Si je ne vous ai pas vu(e‑s), venez me trou­ver pour me signa­ler que vous êtes présent(e‑s).
  • En atten­dant l’appel de votre affaire, vous pou­vez vous ins­tal­ler sur un des bancs de la salle. Les deux pre­miers rangs sont en prin­cipe réser­vés aux avocats.

Au passage de votre affaire :

Il y a quelques règles à connaître et res­pec­ter pour que tout se déroule bien :

  • Quand votre affaire est appe­lée, vous devez venir vous ins­tal­ler au pre­mier rang, juste en face du juge, sur le banc devant la ran­gée avec les pupitres réser­vés aux avo­cats qui sont en train de plaider.
  • Ne pre­nez la parole que si le juge vous la donne. Si vous vou­lez par­ler, réfé­rez-vous en d’abord à votre avocat .
  • Vous pou­vez vous asseoir. Vous devez seule­ment vous lever

    • quand le Tri­bu­nal entre dans la salle d’audience ou s’en retire,
    • quand vous par­lez au juge,
    • quand celui-ci vous adresse direc­te­ment la parole ou
    • si c’est une audience où l’on pro­nonce un juge­ment où vous êtes pour­sui­vi en matière répres­sive, pen­dant que le juge lit sa décision.
  • Quand vous répon­dez au juge, vous devez vous effor­cer de par­ler dis­tinc­te­ment car ce sont de grandes salles et l’acoustique n’y est pas tou­jours très bonne.

    Au(x) juge(s), l’on s’adresse en disant « Madame ou Mon­sieur la/le président(e) » ou bien « Madame/Mesdames ou Monsieur/Messieurs la/le(s) juge(s) ».

  • Pen­dant que le juge parle, que le minis­tère public requiert ou que la par­tie adverse plaide, il est inter­dit de les inter­rompre. Un moment vous sera réser­vé pour vous expri­mer à votre tour.
  • Après que tout le monde a plai­dé, le juge offre l’occasion aux par­ties pré­sentes per­son­nel­le­ment de s’exprimer.

    Si vous esti­mez que tout ce qui était impor­tant a été dit, vous n’êtes pas obligé(e) de prendre la parole.

    Il peut être contre­pro­duc­tif de répé­ter ce qui vient d’être dit ou de recom­men­cer des expli­ca­tions ou des jus­ti­fi­ca­tions. Dans ce cas, il est pré­fé­rable de dire que vous n’avez rien à ajou­ter à ce qui a été dit par votre avocat.