L’octroi d’un visa à une famille syrienne n’en finit pas de faire polé­mique (triste polé­mique quand on voit ce qui se passe à Alep). Jeu­di pas­sé, lorsque l’arrêt de la cour d’appel de Bruxelles a été ren­du public, le Pre­mier ministre avait la pos­si­bi­li­té de dire : Le gou­ver­ne­ment n’est pas d’accord avec l’arrêt ; il va exa­mi­ner la pos­si­bi­li­té d’un pour­voi en cas­sa­tion mais comme ce recours n’est pas sus­pen­sif et qu’il n’y a pas d’alternative sur le plan juri­dique, l’arrêt sera exécuté.

(…)

Au lieu de cela, le Pre­mier ministre, au nom du gou­ver­ne­ment, a entre­pris une com­mu­ni­ca­tion arti­cu­lée autour de la crainte du « pré­cé­dent » : « Il serait jus­ti­fié, en l’espèce, de ne pas res­pec­ter la déci­sion de jus­tice car elle pour­rait faire juris­pru­dence. »

Cette com­mu­ni­ca­tion repose de façon fort inquié­tante sur une pré­sen­ta­tion erro­née de notre sys­tème judiciaire :

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La magistrature sacrifiée (OPINION) – La Libre